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Le thème traité cette année est : "Aller au cœur de la foi". Après avoir réfléchi, début décembre, sur la 1ère étape "Lumière au cœur du monde" ces mêmes équipes ont, courant janvier, débattu sur la 2ème étape du parcours "Une parole vivante". Elles se sont interrogées début mars sur la 3ème étape "Saisis par le Christ". La dernière rencontre permettant de faire le bilan de ces réflexions se déroulera en soirée autour d'un pique-nique en commun. Francine Pons FDL Remoulins
La catéchèse, le catéchuménat, l'enseignement catholique, la pastorale des jeunes, la formation diocésaine des laïcs sont allés ensemble "au cœur de la foi". Synthèse des rencontres organisées par le SEDIF autour du document proposé par la commission épiscopale de la catéchèse et du catéchuménat : Quatre lieux ont été proposés dans le diocèse (Alès, Bagnols-sur-Cèze, La Gardiole, Nîmes) pour préparer des animateurs qui souhaiteraient accompagner la démarche des évêques. Cent cinquante personnes ont assisté à ces rencontres. Des curés étaient présents. L'assistance a été très attentive, intéressée et des observations positives ont fleuri partout. Les groupes avaient à réfléchir et à s'exprimer après avoir visionné la cassette vidéo proposée par le CNER (Centre National de l'Enseignement Religieux), cassette accompagnant le livret de la commission épiscopale "Aller au cœur de la foi" et le livret FDL (formation diocésaine des laïcs). - La cassette montre le déroulement de la veillée baptismale des JMJ 1997. - Le livret des évêques est un "document de travail offert aux communautés chrétiennes pour inviter tous ceux qui le "voudraient" à s'engager dans une réflexion en vue de renouveler la pratique de la catéchèse en France". Les évêques ont fait le choix de partir de la veillée pascale qui est la plus solennelle des célébrations de l'Eucharistie, sommet de la foi chrétienne. - Le livret FDL se veut un outil de formation pour aider les participants à aborder en profondeur chacune des étapes proposées dans le document épiscopal. Différents ateliers (cinq) ont été mis en place en fonction des étapes proposées par le livret des évêques selon le déroulement de la veillée pascale : * Lumière au cœur du monde * Une parole vivante * Saisis par le Christ * Devenir le corps du Christ et envoi
Extraits des comptes-rendus de ces soirées. Dieu a l'initiative de venir et revenir vers l'homme. Nous sommes saisis en l'Eglise, tous ensemble, et qu'est-ce que l'Eglise sinon le Corps du Christ ? Le peuple de Dieu se constitue, à mesure, par le baptême. Par le baptême nous sommes saisis par Dieu, par le Christ et nous sommes renvoyés au milieu des autres pour porter le Christ à notre tour aux autres, leur donner le message du Christ. La foi nous fait réagir dans le monde. La façon dont nous vivons dans le monde doit en permanence se réajuster à notre foi. Il faut prier, se mettre au service des autres, partager, donner, recevoir, et nous découvrons le Christ en nous et dans les autres. Le baptême : "dire non pour dire oui", dire oui au Christ. Là encore c'est un passage fait dans le choix. Puis vient forcément "je crois". Ici, dire non au cours du cheminement pascal à la lumière de l'Evangile, c'est renier le mal, l'inhumain ; à contrario, dire oui, c'est dire oui à l'humain exceptionnel qu'est Dieu. Comment vivons-nous la Parole ? Comment la vivons-nous entre nous ? Nous sommes d'accord pour l'écouter, pour l'exprimer (catéchèse par ex.) mais est-elle vécue comme passage pour nous ? Etre chrétien, c'est se mettre en question sans arrêt, c'est approfondir sa foi. Vivre la Parole, c'est avancer dans une écoute vivante : soyons à l'écoute de la personne (voisin, malade, etc…). Pour se rapprocher du chemin pascal, l'important est d'écouter la Parole qui transforme ; prendre conscience du chemin à parcourir ; c'est vivre le passage de la foule au peuple de Dieu. Nous devenons contagieux de chemin pascal. Pour voir la lumière il faut savoir ce qu'est la nuit. La nuit, c'est le temps sans foi, sans Eglise. Quand on marche dans la nuit, on cherche la lumière. Il faut être orienté pour marcher dans la nuit. La nuit c'est le manque de repères. La souffrance, les angoisses s'amplifient la nuit. C'est le face à face avec soi-même. La nuit, dans la vie spirituelle, on a l'esprit à l'écoute. Dans ce temps on trouve la Parole, le mot qui va éclaircir ce que je cherche. La flamme du cierge pascal est toute petite. Il faut laisser la sécurité du feu pour la suivre. Le Christ est lumière dans le monde. Nous aussi nous devons être lumière dans le monde ? Les bougies s'éteignent avec le vent, le courant d'air de la marche ; on a besoin de quelqu'un pour la rallumer (fragilité de la flamme)… La lumière peut nous être donnée par d'autres chemins, le catéchuménat en donne de nombreux exemples. Certains d'entre nous disent qu'on ne passe pas forcément par l'Eglise pour aller vers Dieu. Mais peut-on dire que l'on peut se passer de l'Eglise ? Comment transmettre si on ne s'appuie pas sur l'Eglise ? On n'est pas chrétien tout seul. On a besoin de communauté. Peut-on se passer de l'Eglise ? Le cierge pascal est allumé au feu de Dieu et avec lui le Christ est présent. Aller chercher la lumière est un geste de foi, de vie, de fraternité, de partage, de transmission de la foi. On est tous responsables de cette lumière ; c'est un engagement. Au baptême, la lumière est confiée aux parents. Dieu nous aime, il nous écoute et nous parle. Cette parole est transmise par son peuple. C'est l'histoire du peuple de Dieu constitué de toutes les nations. La croix nous offre une identité, celle de l'appartenance au peuple des chrétiens. Il faut former un corps, et pour qu'il y ait corps il faut créer une atmosphère. On fait corps dans un moment privilégié : comment devenir le corps du Christ s'il n'y a pas d'atmosphère ? Durant la messe, accentuer le geste de l'épiclèse, car cela est un geste fort qui n'est pas toujours fait ou mal fait. Faire le geste d'imposition des mains sur l'assemblée. On rappelle que le terme "assemblée" est différent du terme "communauté" et que dans nos paroisses il n'y a pas de communauté mais une assemblée. Dans le corps il y a une relation relationnelle c'est-à-dire qu'il y a quelque chose qui passe par notre corps, notre visage. Le corps, c'est la matérialisation du mystère de la consécration. On reçoit le Christ pour devenir Christ. On ressent une présence dans notre vie de tous les jours : le plus dur c'est de la faire partager. • On ne peut se laisser saisir par le Christ sans le voir dans l'autre, le frère. • Importance de la communauté. • En permanence réajuster notre foi. • Remettre en cause notre foi. Symboles : Dans un premier temps nous avons fait la liste des différents symboles reconnus tout au long de la vidéo sur la veillée pascale. Dans un deuxième temps nous avons échangé les images qui nous venaient à l'esprit en pensant à chaque symbole.
Ténèbre/Lumière : Des ténè-bres jaillissent la lumière… La création… Nous sommes dehors parce que la lumière de Dieu est offerte à tout le monde.
Cierge pascal : Il est allumé au feu de Dieu et avec lui le Christ est présent. Certains allument leurs cierges et rentrent dans la maison de Dieu, d'autres restent dehors et n'allument pas le cierge (c'est la liberté des enfants de Dieu). Aller chercher la lumière est un geste de foi, de vie, de fraternité, de partage, de transmission de la foi. On est tous responsable de cette lumière : c'est un engagement. Au baptême, la lumière est confiée aux parents.
Procession : Traversée du désert… Engagement de chacun sur le chemin du Christ… On n'est jamais arrivé… Nous sommes en marche vers l'éternité représentée par la lumière… Nous sommes dans la longue marche du peuple de Dieu… Nous formons le corps du Christ.
Livre de la Parole : Dieu nous aime, il nous écoute et nous parle. Cette parole est transmise par son peuple. C'est l'histoire du peuple de Dieu constitué de toutes les nations.
Eau : Dans la cuve baptismale, symbole de vie, de pureté, de joie… Elle évoque le sacrement du baptême qui nous plonge dans la mort et la résurrection du Christ : "c'est la nouvelle création".
Vêtement blanc : Joie, nouvelle vie, vitalité, vêtement de fête : communion, mariage, pureté, couleur de Dieu. Le Saint Chrême : C'est une huile qui sent bon, elle nous assouplit, nous pénètre, nous ouvre à l'accueil de la Parole, nous laisse une marque indélébile, nous sommes marqués à jamais, nous sommes la bonne odeur du Christ.
Le signe de croix : signe des chrétiens, nous sommes unis à Dieu et à nos frères, signe de la Trinité donc de la famille de Dieu, signe d'espérance.
La croix : Halte sur les routes (au temps des funérailles à pied), reposoir (au bon temps des processions), croix des missions. La croix nous offre une identité, celle de l'appartenance au peuple des chrétiens.
Suggestions : • Ouvrir des espaces où les problèmes de la vie sont abordés à la lumière de l'évangile (espace de paroles). • Témoigner de ce que nous vivons, trouver les moyens. • A nous de faire "vivre" nos Eglises, nos célébrations. • Des lieux de rencontre existent déjà, savoir les utiliser. • Faire des propositions de foi, de formation etc… aux parents des enfants baptisés, catéchisés, trouver des parrainages solides, formation aux jeunes futurs mariés… • Il faut changer la façon de célébrer. Apprendre à communiquer et appâter. Faire participer davantage les enfants pour avoir les parents. Mais cela est ponctuel. Essayer de faire du ponctuel plus souvent et plus régulièrement. • Trouver d'autres moyens que les réunions et ne pas hésiter à se "servir" de nos réseaux en place tels que les préparations au baptême et au mariage pour aider les gens à raconter ce qui les fait tenir dans leur vie, leur démarche de croyant. Dans l'ensemble les participants à ces rencontres ont été très motivés et sont repartis souhaitant faire partager leur expérience en mettant en route des groupes de réflexion dans leurs paroisses. Que tous, en la nuit pascale, comme à chaque Eucharistie, accueillent la Parole pour en vivre, en témoigner, et marcher avec le Christ dans la lumière de Pâques ! Gérard Damoiseau Lilyane Girardot |
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La
formation diocésaine des laïcs (FDL) a
démarré pour le secteur Remoulins-Montfrin au
début novembre. Lors d'une première rencontre
commune, deux équipes de 12 à 14 personnes ont
été constituées : l'une se
réunit à Montfrin l'après-midi, l'autre
à Remoulins en soirée.