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La "quarantaine" préparatoire à Pâques n'est pas destinée à nous empêcher de contaminer notre entourage, au contraire. Plutôt à ne pas nous laisser contaminer par lui. Un certain décrassage est nécessaire à qui veut aller à la rencontre du Dieu vivant. C'est en effet la destination qui donne tout son sens à la marche. Pensez à la Terre promise et à sa place dans la marche des hébreux au désert. Pensez à la montagne sainte où se rend Moïse. Notre destination, c'est le Ressuscité : celui qui était mort, cloué à la croix et que les apôtres, puis Paul, affirment avoir vu vivant. Il est là, le cur de notre foi. Il faut bien mourir un peu à soi-même, s'y exercer pendant quarante jours, si nous voulons ressusciter ! Catherine Marès Jean-Paul II, Message de Carême 2003 Eglise de Nîmes n° 5, 9 mars 2003 |