|
• |
|
|
|
Une session régionale pour animateurs en
pastorale
|
||
|
Nous étions une soixantaine d'animateurs en pastorale de toute la Région, participant à cette session, sous la conduite de Michèle Debidour (IPER de Lyon) et du P. Roger Philibert (DDAL Lyon). Prévoir des temps de formation ou de ressourcement dans les lieux où nous nous trouvons. Et à travers notre action, quels aspects humains et ecclésiaux valorisons-nous ? Une telle session de deux jours a permis de mieux mesurer combien toute formation doit articuler la dimension d'intériorité et d'extériorité, l'implication profonde de la personne et des repères objectifs. Parmi ceux-ci, il est indispensable de savoir prendre en compte notre culture post-moderne : la nécessité d'évangéliser la sensibilité d'aujourd'hui est apparue avec clarté. Nos contemporains sont marqués par l'immédiat, le fugace, l'individuel. Comment ne pas s'interroger, compte tenu que l'Evangile et son accueil s'inscrivent dans la durée ? Un second versant de la session a souligné l'importance de l'enracinement ecclésial des ressourcements que nous proposons : "Faire une expérience d'Eglise" est tout aussi important et formateur qu'éclaircir ses idées en matière de connaissance religieuse. Il a été remarqué que le "savoir faire" ne suffit pas pour être formateur. Encore faut-il "savoir être" et même "savoir devenir" avec les personnes en formation... Une telle session, à l'initiative des 12 diocèses de la Région a rassemblé des prêtres (près de 20), religieux, religieuses et laïcs (40) de divers âges et milieux pastoraux : aumôneries et cathéchèse, pastorale de la santé et paroisses, services et instituts de formation. Les participants se sont donné rendez-vous dans deux ans pour une prochaine étape... Nous étions plus d'une dizaine du diocèse de Nîmes (paroisses, catéchèse, CREC et FDL). Gageons qu'il nous sera donné d'en tirer profit pour le service de l'Evangile dans le Gard. P. Luc Mellet
C'est un réel bonheur que de participer à une session régionale de formation à la Baume les Aix. On rencontre des personnes impliquées à tous les niveaux de la formation. Cela va de l'aumônerie de collège aux ingénieurs de Sophia Antipolis, et prend toutes les formes possibles. Prêtres et laïcs travaillent avec une égale complicité. On apprend à jeter un regard lucide et plus compétent sur les besoins de la société post-moderne à laquelle est destinée la Bonne Nouvelle toujours actuelle, à nous confiée. On découvre comment réveiller ce germe déposé en chacun et qui n'attend souvent qu'une parole, une incitation, un élan, pour éclore et se découvrir à la lumière de la vérité. Si l'on vous propose de participer à la prochaine session, surtout, n'hésitez pas ! Je vous recommande les carrefours. Menés de main de maître, rien que d'y participer équivaut à une formation de qualité dans l'art de les animer. Une participante |
||
