•	Echos du CREC
		165 étudiants ont suivis les cours… Témoignages Les Actes des Apôtres… Les actions du Seigneur
La lumière portée sur le Livre des Actes des Apôtres (second Evangile de Luc) dont nous a entretenus le P. Barlet tout au long de l'année, nous a permis une meilleure compréhension de la pensée de Luc. Il nous révèle avec force qu'à l'Ascension à Jérusalem, le Christ ne nous laisse pas orphelins mais à Pentecôte, par son Esprit, Il vient habiter le cœur de tous les hommes… Parthes, Mèdes, Elamites… Romains, Juifs et Prosélytes… et chacun de nous. Alors la Parole prend Corps en son Eglise : désormais ce corps peut proclamer les œuvres de Dieu. A travers les personnes d'Etienne, de Paul, d'Ananie, nous avons découvert combien le Christ s'identifie à chacun de nous. "Je suis celui que tu persécutes… faisant écho à : "Ce que vous avez fait au plus petit… c'est à moi que vous l'avez fait". Evangéliser, n'est pas seulement parler de Jésus, mais bien plus, lui donner corps. En Marie, la première évangéliste, le Verbe s'est fait chair… et par nous maintenant, Il demeure au milieu de ses frères : "Voici que je suis avec vous chaque jour jusqu'à la fin des temps". Je suis là quand vous rendez grâce au Père… quand vous pardonnez… quand vous partagez. Cette Parole a grandi à partir de Jérusalem, ce Corps Eglise ira jusqu'à Rome… et jusqu'aux extrémités de la Terre. N'est-ce pas une bonne préparation pour le thème de l'année prochaine que nous propose le P. Barlet : "Le Jésus de l'histoire, et le Seigneur de la Foi" à l'aube du troisième millénaire. Christiane Ganozzi L'Eucharistie Une grâce. Oui c'est une grâce de pouvoir être inscrit aux cours de théologie du Centre de Réflexion et d'Etudes Chrétiennes (CREC). S'il manquait une seule béatitude au sermon de la montagne, j'oserais y rajouter celle-ci : "Heureux ceux qui prennent le temps de se former à la Parole de Dieu". J'ai eu la grâce de suivre cette année les cours du Père Salenson sur le thème oh ! combien jubilaire de l'Eucharistie ! Difficile de résumer en quelques lignes les sept soirées d'écoute et le magnifique week-end qui nous fut offert en duo avec le Père Barlet. Notons que 107 étudiants participaient au week-end. Refaisons le tour des cours en quelques lignes. Dieu nous a démontré que c'est Lui qui a toujours l'initiative. en sept gestes fondamentaux. Jésus nous a tracé la démarche décisive de Dieu vers nous. C'est le geste unique du Christ venant à la rencontre de l'homme et nouant en sa personne même l'humanité et la divinité. Oui, Dieu en Jésus s'est fait proche de nous. Nous avons renoué avec la notion de sacrifice. C'est le Christ Lui-même qui a changé l'essence même du sacrifice. Des sacrifices d'enfants (dénoncés par Dieu à Abraham), aux sacrifices expiatoires, puis au sacrifice pascal, nous avons découvert la prodigieuse révélation chrétienne qui bouleverse toutes les religions : c'est Dieu aujourd'hui qui s'offre en sacrifice aux hommes. C'est Dieu qui se met à genoux devant l'homme alors qu'avant c'était l'homme qui se mettait à genoux devant Dieu. Ce don de Dieu c'est la grâce. Le "commerce" de retour ce sera de lui rendre grâce : "commerce admirable". Dès lors, nos œuvres consistent à rendre grâce à Dieu pour ce qu'il nous donne, pas à Lui demander qu'Il nous donne. C'est une réponse à l'amour de Dieu. C'est l'alliance nouvelle et éternelle. Le propre d'un sacrement c'est de signifier. La présence réelle de Jésus-Christ est sacramentelle. Présence dans le monde. L'incarnation est signifiée par l'Eucharistie. Jésus ressuscité est réellement présent dans notre monde par son Eucharistie et son Eucharistie le rend présent au monde par nos vies. C'est la divinisation de l'homme. Comment entrer dans ce mystère de la présence eucharistique ? Il faut du pain : qui représente notre vie. Il faut rendre grâce : sortir du "c'est normal" pour s'étonner du quotidien. Il faut le don : expérience d'une vie donnée et reçue. Rendons au Père, par toute notre vie, ce qu'Il nous a Lui-même donné : action de grâce et louange par son Fils, Jésus-Christ : le pain de notre route. Colette Granier