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Pourquoi parler au passé ? Sûrement pas pour l'enterrer mais pour en tirer les fruits en vue d'une nécessaire évolution. Sans la FDL, le SEDIF n'aurait jamais existé. Au SEDIF maintenant d'aider la FDL, compte-tenu des multiples propositions qui voient le jour dans tous les points du diocèse, à offrir à chaque paroisse le type de formation le plus adapté à ses besoins. C'est ainsi que certaines paroisses se mobilisent pendant deux ans autour du projet : Cycle d'Initiation Théologique (Outils pour croire). D'autres développent les ateliers de lecture biblique. Trente personnes se sont formées pour animer des formations à partir des émissions d'Arte. Certains vont utiliser le livret Evangile de Marc édité par le SEDIF. Dans certains secteurs, on a décidé de concentrer cette année tous les efforts sur la lettre épiscopale « Responsables, témoins et partenaires ». D'autres encore veulent honorer l'année de l'Eucharistie. Ils disposent, pour ce faire, du livret « Eucharistie, mystère de vie » dont quelques exemplaires sont encore disponibles au SEDIF. Dans ce concert, une proposition nous tient particulièrement à cœur. Elle répond à une demande formulée par l'ensemble des groupes à l'occasion des réunions de zone. Face à l'ignorance croissante des chrétiens en matière religieuse, il faudrait proposer une « catéchèse de base » qui permette de se réapproprier, de façon vivante et communautaire, l'essentiel de la foi. Mus par une même préoccupation, les Evêques de France ont proposé le document « Aller au cœur de la foi ». Dans la lancée de cette démarche, nous avons choisi, avec l'accord du Conseil épiscopal, un document édité et mis en œuvre par le centre catéchétique et l'enseignement catholique du diocèse de Montpellier qui s'intitule « Porte Parole », La première étape a pour titre : « Vivre une traversée » avec des adultes. Dans l'article qui suit, Anne Doncœur, chargée de la mise en œuvre pédagogique de ce dossier, explique la façon dont il peut être exploité. Deux personnes qui sont à l'origine de cet ouvrage et qui l'ont appliqué avec un très grand succès dans leur diocèse viendront nous former le samedi 11 décembre 2004, à la Maison diocésaine, de 9 heures à 17 heures 30. Il serait très souhaitable que le plus grand nombre possible d'animateurs de la FDL ou d'autres personnes concernées par le projet participe à cette formation, même si elles ne prévoient pas de le mettre en œuvre dans l'immédiat. Nous avons besoin d'inventer de nouveaux moyens de « proposer la foi ». Sans notre créativité, notre dynamisme, comment trouver les outils nécessaires à cette proclamation ? Ce n'est pas la terre qui manque à la semence, mais parfois l'audace du semeur pour aller la jeter là où, a priori, il n'aurait pas pensé qu'elle pût germer. La moisson est abondante. Moins les ouvriers sont nombreux, plus ils ont besoin de s'épauler les uns les autres pour renouveler leus pratique. Puissent tous les animateurs de la FDL en être conscients et répondre généreusement à notre proposition. Catherine Marès |
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La
Formation des Laïcs (FDL) possède une longue
histoire. Dès 1983, le Conseil épiscopal avait
mesuré l'importance d'une politique concertée
de la formation dans le diocèse. La démarche
« Bonne Nouvelle pour l'an 2000 » avait
confirmé cette intuition. C'est ainsi que, depuis
plus de vingt ans, une équipe diocésaine de la
Formation des Laïcs avait pour mission de composer
chaque année un dossier qu'elle mettait à la
disposition de toutes les paroisses et dont elle assurait le
suivi.