Sedif-nimes

Info-Doc n°34

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Aller au cœur de la foi. Déjà,notre carte de Noël indiquait que tel était l'élan qui animait le SEDIF pour l'année à venir. Le moment est venu d'entrer vigou-reusement dans cette démarche, puisque c'est celle qui est proposée, par les Evêques, à toutes les communautés pour renouveler la pratique de la catéchèse en France.

C'est au titre de la formation des adultes, bien sûr, que cette démarche nous intéresse. Comment révéler le cœur du mystère de la foi aux enfants si nous ne l'avons pas nous-mêmes appréhendé, si nous n'avons pas appris à l'exprimer ? Le but de toute formation est précisément la découverte, par chacun, de ce qui est essentiel. En nous faisant marcher vers Pâques, le carême nous y achemine.

Notre terre promise, c'est le visage du Dieu vivant révélé en Jésus-Christ, touché du doigt, oserait-on dire, dans ce passage du Christ de la mort à la vie. Le cœur de notre foi, c'est le visage du crucifié devenu visage du ressuscité, c'est le souffle d'amour de l'Esprit qui l'anime.

La vie du SEDIF nous fait vivre de ces moments où la résurrection est une réalité partagée. Comment ne pas qualifier ainsi ce week-end œcuménique régional dont vous trouverez un écho dans ces pages ? Qu'il est bon de travailler ensemble à la recherche de la vérité, de sentir notre cohésion profonde sur l'essentiel en ce qui concerne la mission ! Je puis avouer que l'expérience, tout à fait nouvelle pour moi, à la suite de ce week-end, d'aller prêcher dans un temple à l'occasion de la journée mondiale de prière, organisée cette année par les femmes du Liban et orientée (contexte oblige…) dans le sens d'une intense prière pour la paix, m'a renforcée dans cette conviction. En matière d'œcuménisme, comme en celui du dialogue interreligieux, il faut aller à l'essentiel. Au cœur de la foi, on pense plus à ce qui rassemble qu'à ce qui divise. L'esprit souffle et repose sur chacun de ceux qui sont rassemblés. La communauté porte témoignage de la vérité.

Tout au long des mois à venir, vous trouverez une rubrique qui va dans ce sens. Elle vous proposera une piste de réflexion, un effort pour orienter notre recherche vers ce renouveau. Les esprits de nos contemporains ne sont pas moins disponibles à la vérité, à la beauté, à la bonté qui vient de Dieu, qui est Dieu, que ceux des contemporains de Jésus. Le kérygme, le message de base était simple : Christ était mort, Dieu l'a ressuscité.

Puissions-nous renouveler cette façon de le dire afin que tous y croient !

Catherine Marès