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Info-Doc n°28

Echos de la FDL

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Echos de la FDL

L'équipe de la Grand'Combe s'est remise au travail et tâche d'"Interpréter la famille", thème de cette année "d'étude" 2001-2002.

• Même méthode : 2 fois 2 heures de réunion préparatoire en équipe de 3, 4 ou 5 maximum, après avoir lu le livret diocésain. Deux heures d'analyse et de débat, en pleine confiance, même si les échanges sont parfois vifs !

• Les difficultés rencontrées dans les deux premières préparations et rencontres :

- devant les efforts de notre Eglise pour aller au devant des "blessés de l'amour", de tous ceux qui vivent ces cruelles situations infligées au couple et à la famille, il y a deux réactions :

1) une grande joie à retrouver la miséricorde du Père dans cet accueil des "blessés de l'amour" appelés à retrouver l'espérance, et cet appel à tous les chrétiens qui les entourent d'éviter l'exclusion, la lassitude stérile.

2) une sorte de crainte de facilité, la crainte que se banalisent les entorses à la fidélité dans le couple et à l'indissolubilité du mariage.

N'oublie-t'on-pas, dans ce deuxième cas, l'appel à la conscience, à l'effort de discernement, de pardon ? cf. Les orientations de Mgr Thomas.

• Nous avons apprécié :

- que l'exposé du livret s'adresse toujours à la fois à ceux qui sont cernés directement par les blessures de l'amour, et à ceux qui entourent, leurs frères, nous tous.

- que cet exposé nous rappelle qu'écouter n'est pas forcément approuver… Qu'il ne faut pas, "parce qu'on a pu suivre la grande route, dédaigner les pèlerins qui ont suivi des chemins périlleux", eux qui veulent retourner vers le Père (on pense à la parabole de l'Enfant prodigue).

- L'idée d'un perpétuel réajustement dans le couple, comme dans toute relation humaine, dans la famille également. L'un de nous a lu le beau texte de Péguy sur le mariage (le mariage n'appelle pas à vivre "de ses rentes", c'est le début d'un parcours à reprendre tous les matins…).

- Nous avons reparlé du pardon si difficile parfois après la blessure mais si important dans notre vie de chrétiens, la plus haute forme d'amour !

- Le Père André nous a souvent rappelé la grandeur de la théologie catholique du mariage : actualisation de l'Alliance entre Dieu et les hommes, entre le Christ et son Eglise. Et l'on peut découvrir dans les grands moments, heureux ou malheureux, de la vie de couple, la vérité de cette forte affirmation, si obscure pourtant au premier abord, si éloignée, nous semble-t-il, de notre humble condition humaine.

En conclusion, une remarque précieuse : discuter ainsi de ces problèmes nous donne plus d'audace pour essayer de les aborder en famille, autour de nous ; nous osons si peu les aborder ! Il faut trouver la manière de le faire car c'est important pour nos jeunes. C'est ainsi que l'on peut découvrir à l'occasion, chez eux, une profonde méconnaissance, inculture, de la portée affective, sociale… de l'enseignement et du mariage (même chez les jeunes à la tête bien pleine et bien faite !).

De là, la nécessité de parler, de discuter, de s'étonner, de réagir… bref, de provoquer la réflexion… mais toujours dans la bienveillance, l'écoute, le respect de l'autre.

Alix Welmant

 

Echos de Marguerittes

Autour du Père Luc Mellet, des chrétiens se sont interrogés le lundi 10 décembre : sur la Fiche 1 "Amour et sexualité"

"Le christianisme a valorisé le corps comme aucune philosophie, aucune autre religion ne l'a fait" Xavier Lacroix.

Oui, en effet, l'Eglise nous demande de croire :

- en la résurrection de notre corps. Ce n'est pas rien, c'est le cœur de la foi, c'est le mystère de la résurrection.

- au mystère de la Rédemption, c'est à dire que Jésus Fils de Dieu en nous donnant son corps sur la croix, nous a ouvert à tous un avenir radieux : devenir des enfants de Dieu. Ce n'est pas rien.

- que nous expérimentions dans notre corps les signes des sacrements : par exemple, dans l'Eucharistie, je mange le Corps de Dieu. Oui, le chrétien est attentif à ce que l'homme vive en plénitude, qu'il soit vieux, pauvre, handicapé, malade ou fragile dans l'embryon. Car tous les hommes ont du prix aux yeux de Dieu et des nôtres. Est-ce que nous en sommes toujours conscients ?

De la sexualité et de la Bible :

- La Bible dit d'abord une Parole qui tient compte de la beauté de la sexualité. Elle a été créée par Dieu : "Homme et femme Il les créa…cela était très bon" (Gn)

- La Bible tient compte aussi de la laideur, c'est vrai que dans sa pulsion, la sexualité peut entraîner la violence…

- Donc la Bible édicte des lois qui visent à proscrire des formes de relation comme l'inceste, l'adultère, l'homosexualité, la zoophilie. Ces désordres amènent confusion. On risque de ne plus savoir qui on est.

- Dans la sexualité entre un homme et une femme, se vit une relation d'union des personnes dans un engagement et dans la durée. Et nous chrétiens, osons dire que nous pouvons grandir en humanité dans la durée et que cela ne dépend pas de nos performances sexuelles…

Osons dire notre expérience vécue à la lumière de la Bible et de l'Eglise, osons dire ce que nous avons découvert de beau et de grand.

Relisons 1 Co 6,19-20 : "Ne sachez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous et qui vient de Dieu et que vous ne vous appartenez pas ? Quelqu'un a payé le prix de votre rachat, glorifiez donc Dieu dans votre corps."

En conclusion : notre manière d'utiliser notre corps est le lieu où nous rendons grâce à Dieu. Oui, le chrétien rend gloire à Dieu par sa manière de vivre et par l'usage qu'il fait de lui-même et de l'autre. Il va le célébrer le dimanche à la messe avec une communauté et avec le Christ.

Geneviève Durand

 

 

Echos de la journée diocésaine de Formation des laïcs

du 12 janvier 2002

Le déroulement des activités a été tellement prenant et le soleil si généreux à travers les fenêtres de la salle St Baudile de la Maison diocésaine que nous n'avons même pas regretté de rester "cloîtrés" durant cette journée.

C'était une journée particulière puisque nous proposions une formation aux techniques d'animation avec l'aide d'un conseiller en ce domaine.

Le but de cette réunion a été de nous apprendre :

- à être autonomes dans notre manière d'animer des rencontres

- à savoir exploiter au mieux les échanges

- à faire saisir la pédagogie mise en œuvre par les rédacteurs du dossier FDL

- à rendre les rencontres accessibles.

Nous avons pu recueillir des "règles d'or" à utiliser selon le type de réunion à animer etc.

En regardant les réactions élogieuses des participants lors de l'évaluation orale et des évaluations écrites qui ont été remises, on peut noter le désir pour eux de renouveler de telles rencontres, se réjouir du résultat et encourager ceux qui n'ont pas pu se joindre au groupe à le faire par la suite.

Certains ont demandé avec insistance une formation de ce type avec des "mises en situation" de tous les participants afin d'acquérir une bonne technique d'animation, d'autres préfèrent le même type de formation mais avec un travail sur le dossier ce qui réduit le nombre de mises en situation bien sûr. Nous essaierons de donner satisfaction aux uns et aux autres.

En attendant, bonne continuation du dossier 2001-2002.

Bon courage, à bientôt.

Lilyane Girardot