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Dessine-moi
la famille
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C'est plutôt à dessiner le portrait des groupes FDL qui se mettent en place pour étudier ce dossier que je vous invite aujourd'hui. Faut-il avouer que l'équipe diocésaine, à entendre les échos reçus jusqu'à présent, se dit qu'elle s'était peut-être bercée d'illusions. C'est d'ailleurs réconfortant, car, si elle est toujours capable d'illusions, c'est qu'elle est jeune et entend le rester. Depuis des années, on nous dit : "Choisissez des sujets en rapport avec la vie. Ce qui préoccupe les personnes, ce sont les problèmes qu'elles rencontrent tous les jours, l'avenir du mariage et de la famille, les divorces qui ne les épargnent pas, le concubinage etc." D'un commun accord avec le Conseil Episcopal et en lien avec la pastorale familiale, nous élaborons donc un projet sur deux ans. La première année, nous traiterons des problèmes plutôt théologiques et anthropo-logiques, pour bien situer la famille dans le contexte social actuel et dans le dessein de Dieu. La seconde année, nous étudierons tout ce qui touche à l'éthique, et Dieu sait si le chantier est vaste et urgent. Le projet est donc en place. A vous maintenant de nous prouver que ces questions vous intéressent et que vous vous y retrouvez dans la façon dont elles sont traitées. A vous surtout d'essayer de rejoindre ce public de jeunes que nous désirons attirer vers la formation. Il faudra réfléchir tous ensemble à cette question. En attendant, il faut reconnaître que jusqu'à présent les participants ne se pressent pas au portillon : même Beaucaire est déçu (ils n'étaient que cinq à la première réunion). Ils remplacent la quantité par la qualité. L'un des assistants a conclu la soirée en disant : "La réunion m'a fait un bien fou !" Qu'on se le dise ! Pour le prochain numéro d'Info-doc, nous attendons des échos de la vie de vos groupes pour les publier et faire avancer notre réflexion. Comme les années précédentes, deux journées ont eu lieu sur le thème du dossier de la FDL. Celle de La Gardiolle qui devait se passer le même jour que celle d'Alès a été supprimée au profit de cette dernière. Nous n'étions donc pas très nombreux : une quinzaine, de même à Rochefort du Gard, le samedi suivant. La preuve est faite que, même avec un groupe restreint, ces journées se justifient pleinement. Elles s'adressent à un public qui n'est pas forcément le même que celui des groupes FDL. Il se fidélise et se diversifie d'année en année. L'aspect convivial de ce temps de travail en commun, le repas pris ensemble, que ce soit sous forme de pique-nique comme à Alès ou de déjeuner au Foyer de Rochefort, resserrent nos liens. Les thèmes abordés diffèrent largement de ceux du dossier, ils les complètent et les ouvrent à d'autres perspectives. Le Père Luc Mellet a situé la famille sous l'angle de la Parole. Cette parole d'alliance que seuls deux sujets libres peuvent échanger, sur laquelle ils fondent l'histoire commune de leur couple et de leur famille, c'est l'histoire de la Parole que Dieu dit à son peuple et qui s'est incarnée dans le Verbe. Dieu a fait prévaloir le choix libre de sa Parole sur les liens du sang. La réflexion se poursuivait l'après-midi sur la notion de personne, sur laquelle toute alliance est fondée. A partir d'une évocation d'une société "dépersonnalisée", celle du Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley, Catherine Marès a essayé de montrer comment la famille concourt à l'épanouissement de la personne. Sa mission dans la société est de montrer comment chaque être humain est une personne unique et voulue par Dieu. Il faut le dire et en témoigner. Catherine Marès
FDL DU CÔTÉ DE MARGUERITTES Mardi 19 décembre l'équipe FDL du discrit de Marguerittes proposait une soirée échanges-débats : "Regard sur la famille" à partir d'une page du dernier livre de Xavier Lacroix, L'avenir c'est l'autre, pour lancer le thème de l'année de formation. Une quarantaine de participants de tous âges et des différents villages ont pu échanger sur les modèles de la famille et les questions d'actualité. L'appel évangélique à la sainteté dans la vie de famille n'est pas lié nécessairement à la forme institutionnelle puisque "Dieu regarde le cur". Mais toute vie chrétienne reste interpellée par des paroles aussi fortes de celles de l'épître aux Galates : "Le fruit de l'Esprit est charité, joie, paix confiance dans les autres " A cette enseigne, personne ne peut s'estimer déjà arrivé ! Les 5 soirées qui suivront permettront d'approfondir "l'appel évangélique" lancé aux familles par le Christ. Un temps de prière et de découverte du tract de la Pastorale familiale à clôturé cette rencontre. Un participant et le P. Luc Mellet
ECHO DES JOURNÉES FAMILLE C'est plutôt à dessiner le portrait des groupes FDL qui se mettent en place pour étudier ce dossier que je vous invite aujourd'hui. Faut-il avouer que l'équipe diocésaine, à entendre les échos reçus jusqu'à présent, se dit qu'elle s'était peut-être bercée d'illusions. C'est d'ailleurs réconfortant, car, si elle est toujours capable d'illusions, c'est qu'elle est jeune et entend le rester. Depuis des années, on nous dit : "Choisissez des sujets en rapport avec la vie. Ce qui préoccupe les personnes, ce sont les problèmes qu'elles rencontrent tous les jours, l'avenir du mariage et de la famille, les divorces qui ne les épargnent pas, le concubinage etc." D'un commun accord avec le Conseil Episcopal et en lien avec la pastorale familiale, nous élaborons donc un projet sur deux ans. La première année, nous traiterons des problèmes plutôt théologiques et anthropo-logiques, pour bien situer la famille dans le contexte social actuel et dans le dessein de Dieu. La seconde année, nous étudierons tout ce qui touche à l'éthique, et Dieu sait si le chantier est vaste et urgent. Le projet est donc en place. A vous maintenant de nous prouver que ces questions vous intéressent et que vous vous y retrouvez dans la façon dont elles sont traitées. A vous surtout d'essayer de rejoindre ce public de jeunes que nous désirons attirer vers la formation. Il faudra réfléchir tous ensemble à cette question. En attendant, il faut reconnaître que jusqu'à présent les participants ne se pressent pas au portillon : même Beaucaire est déçu (ils n'étaient que cinq à la première réunion). Ils remplacent la quantité par la qualité. L'un des assistants a conclu la soirée en disant : "La réunion m'a fait un bien fou !" Qu'on se le dise ! Pour le prochain numéro d'Info-doc, nous attendons des échos de la vie de vos groupes pour les publier et faire avancer notre réflexion. Comme les années précédentes, deux journées ont eu lieu sur le thème du dossier de la FDL. Celle de La Gardiolle qui devait se passer le même jour que celle d'Alès a été supprimée au profit de cette dernière. Nous n'étions donc pas très nombreux : une quinzaine, de même à Rochefort du Gard, le samedi suivant. La preuve est faite que, même avec un groupe restreint, ces journées se justifient pleinement. Elles s'adressent à un public qui n'est pas forcément le même que celui des groupes FDL. Il se fidélise et se diversifie d'année en année. L'aspect convivial de ce temps de travail en commun, le repas pris ensemble, que ce soit sous forme de pique-nique comme à Alès ou de déjeuner au Foyer de Rochefort, resserrent nos liens. Les thèmes abordés diffèrent largement de ceux du dossier, ils les complètent et les ouvrent à d'autres perspectives. Le Père Luc Mellet a situé la famille sous l'angle de la Parole. Cette parole d'alliance que seuls deux sujets libres peuvent échanger, sur laquelle ils fondent l'histoire commune de leur couple et de leur famille, c'est l'histoire de la Parole que Dieu dit à son peuple et qui s'est incarnée dans le Verbe. Dieu a fait prévaloir le choix libre de sa Parole sur les liens du sang. La réflexion se poursuivait l'après-midi sur la notion de personne, sur laquelle toute alliance est fondée. A partir d'une évocation d'une société "dépersonnalisée", celle du Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley, Catherine Marès a essayé de montrer comment la famille concourt à l'épanouissement de la personne. Sa mission dans la société est de montrer comment chaque être humain est une personne unique et voulue par Dieu. Il faut le dire et en témoigner. Catherine Marès |